23 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (55)
Cette visite aux Aït Bouaddou commencée tardivement dans l'après-midi touche à sa fin. Bien que rapide et limitée, elle m'a permis de survoler un secteur que dans les années 70 je n'avais pu découvrir. Il méritera de ma part sûrement un examen approfondi dans les années à venir. Allas l'enfant du pays, s'il le veut bien, se fera certainement un plaisir de m'accompagner dans ma démarche.
Avant de fermer cette fenêtre sur les beaux panoramas mis en page dans les articles précédents, je vous fais part une fois de plus de la réalité sur le terrain : l'emploi d'un engin agraire ancestral, certes rudimentaire, mais toujours d'actualité pour cultiver le moindre lopin de terre en montagne.
un joug
un araire
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22 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (54)
Aït Oulhadj, autre village des AÏt Bouaddou, situé en contrebas du Djurdjura dans un creux sans lumière, ne perçoit pas le soleil durant les mois d'hiver et se couvre de givre et de neige.
C'est un village maraboutique très pieux, aux traditions conservées et où on se marie uniquement entre familles maraboutiques. Cependant, lors d'une réunion des Sages, il a été décidé récemment d'abolir cette coutume de façon à permettre à leurs filles d'épouser des Kabyles.
le village Aït Oulhadj au loin dans le creux de la montagne
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21 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (53 ème épisode)
Voici un autre visage des Aït Bouaddou avec en point de mire ce fortin datant de l'occupation de la Kabylie par l'armée française.
Ce fortin ou guérite est situé à Ighil Bwermi, un quartier du village Aït Djemaa. Bien choisi par sa position stratégique (ici un éperon rocheux), il permettait de surveiller de près comme de loin tout mouvement de troupes de l'ALN (armée de libération nationale algérienne). De ces fortins, on en trouvait à intervalles réguliers en ces zones inhospitalières et difficiles d'accès, donc propices à la guérilla.
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20 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (52 ème épisode)
Restons dans le secteur des AÏt Bouaddou avec ces fresques naturelles que des peintres auraient sûrement plaisir à reproduire.
au loin, le village Aït Amar vu du village Ibadissen
quelques maisons du flanc est d'Ibadissen, au loin la plaine des Ouadhias
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19 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (51 ème épisode)
Prenons le même décor mais cette fois dans l'autre sens et vous verrez que la magie opère toujours quel que soit l'orientation ou l'angle de la prise de vue.
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18 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (50 ème épisode)
Une petite vidéo pour mettre du mouvement et donner une âme à ces villages que nous avons vus dans l'article précédent.
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17 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (49)
Toujours le secteur des Aït Bouaddou avec de biens beaux paysages qui vont sûrement donner la nostalgie aux émigrés originaires de cette contrée.
Village d'Ibadissen vu d'Uhriq à la sortie du village Aït Amar
Aït-Djemaa-centre avec au premier plan le quartier de Asgenfu et au second plan à gauche le quartier de Zegwaghen.
le quartier Asgenfu et le collège
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16 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (48)
L'un des villages des Aït Bouaddou s'appelle Aït Amar. C'est dans ce dernier que Mohand retrouve une connaissance en la personne de Mr Ramdani qui est prof d'éducation physique au CEM nouveau de Ouadhia.
Le temps que les deux amis affichent par une large discussion leur joie de se retouver et hop , moi je continue d'emmagasiner les clichés de ce secteur que je ne connais pas du tout.
Au loin, un quartier d'Aït-Djemaa du nom d'Ighil Bwerma
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15 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (47)
AÏt Bouaddou est une commune de Grande Kabylie de 17 000 habitants environ et qui comprend 6 villages : Aït Djemaa (le chef-lieu), Aït Maalem, Ibadissen, Aït Amar, Aït Oulhadj et Aït Irane.
Située sur le flanc nord du Djurdjura, dans le triangle Agouni Guehgrane, Tizi'n Tleta, Assi Youcef, elle fait partie de la daïra (arrondissement) de Ouadhia.
C'est une commune rurale, installée dans un relief rocheux, sans recettes particulières, socialement et économiquement pauvre avec un taux de chômage important, manquant d'assiettes foncières au point qu'il lui est difficile de construire un terrain de sports depuis que l'armée utilise l'ancien stade de foot comme campement militaire.
Salem, le fils de Mohand
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14 octobre 2010
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Mon quatrième retour en Kabylie (46)
Mercredi 12 mai
Le virus qui depuis la veille au matin se cherchait un abri douillet dans ma gorge chaude y élit finalement domicile au cours de la nuit. Je trouve difficilement le sommeil, je suis fiévreux et j'ai mal partout. L'intestin fait des siennes. La situation est critique.
Au petit matin, je suis épuisé ; je saute le petit déjeuner car je n'ai nullement faim.
Mélissa, la petite fille que garde Jedjiga, me trouve au lit, surprise, ne comprenant pas ce qui m'arrive.
Son sourire bienveillant, sa joie de vivre, sa faculté d'expression qui ne cesse de m'étonner m'atteignent comme une promesse d'un avenir meilleur. Cela me fait du bien. Je pense bien évidemment à ma petite-fille qui a sensiblement le même âge.
Finalement je me lève vers 11h, je tiens difficilement debout. Au déjeuner, je n'absorbe que peu de choses, l'estomac et l'intestin sont de mauvaise humeur, ils ne tolèrent rien.
Mohand, soucieux de mon état, a pris les devants et m'a obtenu un rendez-vous chez le médecin, Rabah T, que j'ai connu lors d'un précédent séjour. Avec sa complicité et celle du pharmacien, les médocs que j'ingurgite sans tarder vont me permettre de tenir le coup pour la fin de la journée. En effet, je dois me rendre au village des Aït Bouaddou.
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