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  • : Bretagne-Kabylie à coeur ouvert
  • : Entre la Bretagne et la Kabylie, il y a des différences de relief, de climat, de langue, de culture... Mais il y a aussi des points communs : l'âme rurale, l'esprit d'entreprise, le culte du savoir, la richesse du coeur...
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Bonjour,


Entre l'instituteur breton et ses élèves kabyles, une histoire de coeur.

Vous pouvez également me retrouver sur mes deux autres blogs :

 
kabyliehieretmaintenant.over-blog.com/

et

 
kabyliedemes22printemps.over-blog.com/



Alors que j'avais 22 ans, l'âge de remplir mes obligations militaires, une décision s'imposa vite à moi : partir pour 2 ans en coopération en Algérie.

Entraîné dans la spirale d'une relation de confiance d'enseignant à enseignés, où l'attachement du Breton à ses petits élèves Kabyles devint plus qu'une évidence, je restai finalement 3 ans dans cette belle région qu'est la Kabylie.
Mon histoire personnelle avec ce peuple allait-elle s'arrêter là ?

Le MAITRE de passage allait-il rester un ETRANGER oublié au fond de la mémoire collective des Ouadhias ?

Vous verrez en parcourant ce blog que finalement le COEUR a ses raisons que la raison ignore.

27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 20:17

Mon quatrième retour en Kabylie  (84)

 

 

 

 

Courte vidéo prise du chemin qui mène chez Hacene : on y voit le Djurdjura depuis la zone du Kouriet jusqu'aux confins de Dra-el-Mizan. En fin de balayage, elle montre grossièrement une idée de la flore de la plaine des Ouadhias.

 

Un jeune, qui me voit filmer et qui ne me connait pas, me demande si je connais la Main du Juif : j'ai eu l'impression que pour lui cette forme géologique naturelle était un point de repère comme pour beaucoup de Kabyles. 

 


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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 18:57

Mon quatrième retour en Kabylie  (83)

 

 

 

 

Sur le chemin qui mène chez Hacene, nous nous arrêtons pour faire quelques photos. Mais quel est donc ce village que nous voyons là-haut ?

Kabylie 2010 (2) 179

 

Mais on dirait bien Taourirt Abdallah, non ?

Kabylie 2010 (2) 180

 

Oui oui, c'est bien le village de Taourirt.

Mais que vois-je sur le côté, pas loin de Tizi-Bouafir ? Voilà un édifice imposant qui n'était pas là auparavant, une mosquée avec son minaret élancé qui a l'air de snober toute autre construction.

Kabylie 2010 (2) 181

 

Plaçons-nous maintenant d'un point de vue esthétique. Que préférez-vous, Taourirt avec mosquée ou sans mosquée ?  Je vois déjà les discussions s'enflammer pour le feu éternel de la foi ......ou pas.

Kabylie 2010 (2) 195

 


 

 


 

 


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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 19:37

Mon quatrième retour en Kabylie  (82)

 

 

 

 

Après ma rencontre avec Belaïd C. , je me rends chez les Pères Blancs où j'espère trouver le Père Jean G. que je ne connais que par le web. Une fois de plus, j'y vais à l'aveuglette, sachant qu'il peut être en déplacement. La chance me sourit, il est là.

 

Je le trouve à la bibliothèque, assis devant son ordinateur. Il enregistre en effet les sorties et les rentrées des livres que les étudiants empruntent et lisent sur place. Je suis surpris par une atmosphère propice à l'étude et la lecture. Le silence olympien qui  règne dans cet espace feutré m'impressionne. Je pense alors en mon for intérieur que ces jeunes ont de la chance de pouvoir bénéficier d'une telle structure.

 

S5003189


 

La bibliothèque mise à leur disposition comporte livres et documents en différentes langues : arabe, français, berbère (peu encore) et anglais (beaucoup). C'est l'importante documentation en langue anglaise qui fait l'originalité et la richesse de cet  espace culturel. C'est certainement un atout pour la ville de Tizi.

 

S5003190

 

Après avoir reçu les explications inhérentes au fonctionnement de la bibliothèque, je quitte le Père Jean en le remerciant vivement pour son accueil. Nous repartons alors pour Ouadhias où je dois faire une visite de courtoisie à la famille Louifi dont l'un des membres travaille à Rennes près de chez moi. L'on me connaît, je suis déjà venu les voir les années passées. Enfin, en début de soirée, Hacene H. nous invite par téléphone à prendre un thé à la menthe à la maison. Evidemment, un "teill 's naana", ça ne se refuse pas.


La journée aura été bien remplie. 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 19:18

Mon quatrième retour en Kabylie  (81)

 

 

 

 

L'après-midi de ce 17 mai 2010, je me rends à Tizi-Ouzou dans un centre spécialisé en matériel médical où travaille un de mes anciens élèves : Belaïd C.

 

Il ne s'attend pas à ma visite, aussi me permets-je de lui faire la surprise. Sur place, je fais dire à la préposée de service que quelqu'un le cherche. Comme elle ne me connaît pas, elle ne peut lui indiquer mon nom. Aussi arrivé-je, par une sorte de jeu de cache-cache, à le faire venir sur le parking où finalement je me rends visible. Dès qu'il me reconnaît, c'est avec une grande joie qu'il m'accueille.

 

S5004987

 


 

Belaïd conçoit et adapte des prothèses pour les handicapés. Il fait un travail remarquable et ô combien nécessaire pour soulager la souffrance humaine. Je pense notamment aux nombreux blessés à vie, victimes de violence au cours des émeutes de Kabylie au printemps 2001.

S5004984

 


 

Son travail l'oblige à se tenir informé des nouvelles technologies pour apporter à l'handicapé une chance nouvelle de pouvoir se mouvoir, se déplacer, effectuer tant bien que mal les gestes quotidiens.

S5004978

 

 

Au-delà de sa mission au service des autres, je lui souhaite de trouver un épanouissement personnel.

 

Bon courage Belaïd !

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 17:54

Mon quatrième retour en Kabylie  (80)

 

 

 

Lundi 17 Mai

 

 

Une nouvelle journée ensoleillée commence. Je décide de faire un petit tour en ville. Je rencontre au café "mon village" Boussad O. Ramdane B. et Saïd D. Autour d'un thé, les discussions s'enchaînent, on parle un peu de tout. 

 

Puis je me rends à la mairie pour saluer mes anciens : Omar K.  et Boussad O.  La chance n'est pas de mon côté, ils sont absents. A la Maison des Jeunes, Amar, le directeur, est aussi absent. En revanche, dans la rue, je rencontre une personne de Taourirt que j'ai l'habitude de voir à la fête des Iwadiyen de France à Paris au mois de mai. Il est revenu au pays pour quelques jours de vacances afin de retrouver l'air de la montagne qui lui manque tant. Je suis ravi de cette rencontre. A midi, je le laisse prendre le fourgon-taxi qui l'emmènera au village et moi je rentre chez Mohand  pour déjeuner, en attendant de partir l'après-midi pour Tizi-Ouzou.

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 19:37

Mon quatrième retour en Kabylie  (79)

 

 

 

 

 

L'ex-école des Soeurs Blanches a été fondée en 1888.

 

Aujourd'hui, elle est à l'abandon. Seules, quelques pièces servent de résidence à un professeur du collège voisin qui a eu la gentillesse de bien vouloir nous faire visiter les lieux. Je l'en remercie au passage. Le voici au centre de l'image.

 


 

Voici des clichés de ce que l'on peut encore voir  actuellement :

 

Les bâtiments vus de dessus

Djemaa Saharidj, toits de tuile de l'ex-école des Soeurs

 

la cour intérieure

Djemaa Saharidj, cour intérieure de l'ex-école des Soeurs


 

les bâtiments vus de la cour

Djemaa Saharidj, les classes de l'ex-école des Soeurs

 

un vestige de la cloche fixée au mur

Djemaa Saharidj, vestiges de fixations de la cloche à l'ex

 

En repartant, nous rencontrons une personne d'un âge certain, ex-enseignante des Soeurs, membre actif de la Ruche de Kabylie (sorte de scoutisme pour filles). Entourée de ses deux fils, elle habite la maison qui se trouve juste en-dessous de l'école.  Nous discutons longuement de ce passé qui a marqué tant de personnes. Puis, vu l'heure tardive et pressés par le temps, nous repartons en oubliant de lui demander ses coordonnées. Si quelqu'un peut me rendre ce service, je suis preneur.

 

 


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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 08:11

Mon quatrième retour en Kabylie  (78)

 

 

 

 

Cette vidéo montre l'ex-école des Pères Blancs de Djemaa-Saharidj qui fut fondée en 1883. Le petit terrain vague au premier plan séparait les écoles de garçons et de filles.

 

 

 

 

Le Père Henri Genevoix l'a dirigée de 1957 à 1960 en respectant une stricte neutralité durant les évènements. Il est l'auteur de nombreux ouvrages ethnographiques et de psychologie sociale berbère. Maîtrisant la langue kabyle, il  a recueilli auprès des habitants et notamment des femmes quantité d'informations sur les us et coutumes qu'il a transcrits dans "le fichier de documentation berbère" qui constitue encore à ce jour un outil de référence pour les linguistes. Ses monographies de villages sont également célèbres.

 


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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:16

Mon quatrième retour en Kabylie  (77)

 

 

 

 

Mon but premier à Djemaa Saharidj est donc bien de retrouver les traces de l'implantation des Missions du Cardinal Lavigerie. Pour ce faire, il nous faut demander notre chemin à la terrasse d'un café au centre du village.

 

Aux personnes attablées qui sirotent tranquillement leur thé, la question posée éveille la curiosité et l'intérêt. L'une d'elles nous avoue avec fierté, qu'en tant qu'ancien chef d'entreprise de cars, elle a toujours fait voyager les Pères et les Soeurs de Djemaa gratuitement. Les deux autres hommes, anciens élèves des Pères, évoquent avec nostalgie leur scolarité et les principes d'éducation qu'ils ont acquis au contact de ces hommes qui, pour mieux s'intégrer à la société kabyle, en avaient appris la langue et revêtu le costume : le burnous. Aujourd'hui, ils constatent avec une certaine amertume la dégradation des conditions d'enseignement, trop orientées à leur goût vers une arabisation à outrance.

 

La longue discussion cordiale et fructueuse s'éternise au point de retarder sérieusement notre programme de visites.

 

Quand nous arrivons finalement à l'ex-école des Pères, le gardien est en train de fermer les portes. Il ne peut, le règlement le lui interdisant, accéder à notre demande d'entrer au moins dans la cour intérieure pour découvrir l'architecture de l'établissement. Il consent simplement à nous montrer dans le hall d'entrée une statue de la Vierge Marie, seul témoin restant de cette époque. Cependant, à l'extérieur, la discussion s'engage un peu plus, malgré une connaissance limitée en français du gardien trop jeune pour avoir connu cette période et qui ne peut en outre nous distribuer que de modestes renseignements qu'ici et là on lui a transmis par voie orale. Nous restons bien évidemment sur notre faim.

 

Voici deux photos :

la première montre l'entrée principale où l'on voit une nouvelle construction attenant à l'ancienne ;

la seconde est prise de l'exigu terrain vague qui délimitait autrefois les écoles missionnaires de garçons et de filles.

 

Djemaa Saharidj, les ex-bâtiments de l'école des Pères.

 

Djemaa Saharidj, l'ex-école des Pères devenue collège

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 07:20

Mon quatrième retour en Kabylie  (76)

 

 

 

 

Après le déjeuner, nous décidons, le beau temps le permettant, de filer vers Djemaa Saharidj. J'y étais passé en 1971, n'en gardant depuis que quelques images furtives. Seules celles du Père Leloutre (Père Blanc) et d'un vieux Kabyle à barbe blanche qui cultivait d'innombrables fleurs de toute beauté dans son jardin avaient bien voulu se faire une petite place dans mon esprit encombré de souvenirs de toutes époques. J'étais donc bien décidé cette fois-ci à m'y attarder un peu plus.

 

Situé sur la route nationale 12 reliant Tizi-Ouzou et Béjaïa, à seulement 28 km après Tizi, Djemaa Saharidj est l'un des 25 villages de la commune de Mekla.

 

Bâti sur l'emplacement d'une vieille cité romaine, il est le plus vaste, le plus peuplé, le plus riche en eau. Une légende parle même de 99 sources pour ce village, du moins à une certaine époque. On raconte aussi que ce sont les Romains qui avaient construit des aqueducs descendant des monts environnants pour desservir le village en eau.

 

Serait-ce de ces hauteurs que vient encore aujourd'hui cet or blanc ?

 

Djemaa Saharidj, paysage proche des ex-écoles chrétiennes

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 12:13

Mon quatrième retour en Kabylie  (75)

 

 

 

 

Dimanche 16 Mai

 

 

Sortie en ville par un beau soleil printanier. Je rencontre Gana Y. de l'association Iwadiyen de France où il exerce une responsabilité importante. Je le vois chaque année lors de la fête que l'association donne et à laquelle je me rends régulièrement.

 

Autour d'un café à "Mon village" où je l'invite, nous discutons un peu de tout pendant que Ramdane B. et Boussad O. nous rejoignent. C'est toujours un plaisir de les revoir ainsi.

 

Peu après, je fais une petite incursion à l'APC (mairie). J'y rencontre mes anciens : Hamid Dj. et Smaïl O. le premier adjoint. Je sais aussi que Menouar Y. est là et j'en profite pour lui demander la possibilité d'assister un jour à une démonstration sportive de taekundo. Nous prenons rendez-vous pour ce qui sera en fait un entraînement qui aura lieu le mardi soir après mon retour d'un court séjour  du côté d'Akbou en Basse-Kabylie.

 

Midi sonnant, je reviens chez Mohand pour déjeuner. Jedjiga m'attend avec des spécialités maison dont je raffole. Je la remercie chaleureusement au passage de toutes ces petites attentions pour me faire vivre de merveilleux moments inoubliables, sans oublier Mohand et ses enfants.

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