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  • : Bretagne-Kabylie à coeur ouvert
  • : Entre la Bretagne et la Kabylie, il y a des différences de relief, de climat, de langue, de culture... Mais il y a aussi des points communs : l'âme rurale, l'esprit d'entreprise, le culte du savoir, la richesse du coeur...
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Bonjour,


Entre l'instituteur breton et ses élèves kabyles, une histoire de coeur.

Vous pouvez également me retrouver sur mes deux autres blogs :

 
kabyliehieretmaintenant.over-blog.com/

et

 
kabyliedemes22printemps.over-blog.com/



Alors que j'avais 22 ans, l'âge de remplir mes obligations militaires, une décision s'imposa vite à moi : partir pour 2 ans en coopération en Algérie.

Entraîné dans la spirale d'une relation de confiance d'enseignant à enseignés, où l'attachement du Breton à ses petits élèves Kabyles devint plus qu'une évidence, je restai finalement 3 ans dans cette belle région qu'est la Kabylie.
Mon histoire personnelle avec ce peuple allait-elle s'arrêter là ?

Le MAITRE de passage allait-il rester un ETRANGER oublié au fond de la mémoire collective des Ouadhias ?

Vous verrez en parcourant ce blog que finalement le COEUR a ses raisons que la raison ignore.

20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 14:52

Mon quatrième retour en Kabylie  (24)

 

 

 

 

Alors que nous nous rapprochons de Tighilt, je regarde pour la énième fois en contrebas l'école d'Issly Moussi.

 

Kabylie 2010 106

 

Cette école primaire était en construction quand j'ai fermé l'école des Pères Blancs en 1973. Elle en assume le remplacement jusqu'à présent.

 

Mon élève Hacène H , devenu à son tour instituteur,  y a enseigné de nombreuses années jusqu'à ces derniers temps. Dès le début, il avait eu à coeur de réinstaller à Issly Moussi la fameuse cloche des Pères qui avait tant de fois rythmé ses journées scolaires. Un symbole qu'il ne voulait pas voir disparaître comme cela a été le cas pour le reste. C'est cette même cloche qui m'accueillera lors de mon retour en mai 2007. Qu'il en soit honoré.

 

A Tighilt, je remarque que quelques tombes d'Aït Abdelkrim sont joliment fleuries

 

Kabylie 2010 104

 

 

et c'est sur cette dernière image que je prends congé de Smaïl. Dans mon "au revoir", je le remercie de m'avoir, par sa disponibilité et sa gentillesse, fait voyager dans le passé et dans le présent, en attendant un avenir qui s'annonce plus qu'incertain.

 

Kabylie 2010 114

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