Mon quatrième retour en Kabylie (85)
Alors que Mohand continue la discussion avec des gens de connaissance, il me vient à l'idée de prendre quelques clichés à contre-jour en cette fin de journée du 17 mai. Le soleil rasant semble se focaliser sur les habitations proches de nous et, comme un sorcier jouant de sa baguette magique, nous plonge pendant quelques minutes dans un monde clair-obscur fascinant.
Pourquoi ce phénomène, quand toutefois Maître soleil le veut bien, procure -t-il chez l'homme une sensation de bien-être, d'émerveillement, d'ivresse cosmique ? Serait-ce parce que notre quotidien nous lasse, nous étiole et que notre âme insatisfaite s'accroche à tout ce qui peut rompre la monotonie ? Encore faut-il prendre le temps de s'arrêter pour se nourrir de cette beauté offerte que même nos talents de peintre ne peuvent imiter.