Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Bretagne-Kabylie à coeur ouvert
  • : Entre la Bretagne et la Kabylie, il y a des différences de relief, de climat, de langue, de culture... Mais il y a aussi des points communs : l'âme rurale, l'esprit d'entreprise, le culte du savoir, la richesse du coeur...
  • Contact

Visiteurs

Bonjour,


Entre l'instituteur breton et ses élèves kabyles, une histoire de coeur.

Vous pouvez également me retrouver sur mes deux autres blogs :

 
kabyliehieretmaintenant.over-blog.com/

et

 
kabyliedemes22printemps.over-blog.com/



Alors que j'avais 22 ans, l'âge de remplir mes obligations militaires, une décision s'imposa vite à moi : partir pour 2 ans en coopération en Algérie.

Entraîné dans la spirale d'une relation de confiance d'enseignant à enseignés, où l'attachement du Breton à ses petits élèves Kabyles devint plus qu'une évidence, je restai finalement 3 ans dans cette belle région qu'est la Kabylie.
Mon histoire personnelle avec ce peuple allait-elle s'arrêter là ?

Le MAITRE de passage allait-il rester un ETRANGER oublié au fond de la mémoire collective des Ouadhias ?

Vous verrez en parcourant ce blog que finalement le COEUR a ses raisons que la raison ignore.

11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 13:42

Mon quatrième retour en Kabylie  (17)

 

 

 

 

Sur le chemin de crête qui mène de Tighilt au village de Tiki-Ouecht,

 

Kabylie 2010 076

 


on peut encore voir par-ci par-là des sentes muletières au passé glorieux.

 

Kabylie 2010 077

 

Elles gardent en mémoire les pas, les effluves et la sueur des usagers et des animaux dont l'âne n'est pas le moindre représentant.

 

Kabylie 2010 070

 

A une certaine époque, aghyul (l'âne) était le maillon indispensable à la subsistance des montagnards kabyles. Aujourd'hui encore, dans cette région au relief accidenté, il remplace avantageusement le tracteur ou toute autre machine.

 

Je me souviendrai de Mr Rekhis, un aveugle d'Aït Abdelkrim, qui allait, pour le vendre, chercher du sable à la rivière en s'accrochant à la queue de son âne. Sans cet animal précieux, l'homme n'eut pu faire vivre sa famille dont j'ai eu deux fils comme élèves.

Partager cet article
Repost0

commentaires